Publication du Message du Pape pour la Journée Mondiale du Malade 2025

L’invitation à l’espérance chrétienne résonne pendant l’année jubilaire

Publication du Message du Pape pour la Journée Mondiale du Malade 2025

« “L’espérance ne déçoit pas” (Rm 5,5) et nous rend forts dans l’épreuve » est le titre du Message du Pape François pour la XXXIIIème Journée Mondiale du Malade, publié le 27 janvier dans le Bulletin du Saint-Siège.

En cette année jubilaire 2025, où l'Église nous invite à devenir des « pèlerins de l'espérance », le Saint-Père, pour célébrer la Journée dédiée aux malades, a choisi un passage de la Lettre de Saint Paul aux Romains, dans laquelle l'apôtre inspire courage à la communauté chrétienne de Rome.

L'espérance, message central du Jubilé, est donc à la fois l'invitation et le vœu du Pape, à tous ceux qui souffrent et à ceux qui s'occupent des malades. François observe que cette espérance nous rend inébranlables dans les difficultés et nourrit cette vertu appelée force qui est, tout comme l'espérance, un don de Dieu.

Or le don est l'un des aspects par lesquels la présence de Dieu se manifeste dans notre vie. Le Message nous dit : « En effet, jamais comme dans la souffrance, nous ne nous rendons compte que toute espérance vient du Seigneur, et qu'elle est donc avant tout un don à accueillir et à cultiver, en restant “fidèles à la fidélité de Dieu” » (L'espérance est une lumière dans la nuit, 2024). Un don, c'est aussi la possibilité de marcher aux côtés du Ressuscité, qui donne un sens à cette souffrance, afin que nous aussi, tels les disciples d'Emmaüs (cf. Lc 24, 13-53), nous puissions « partager avec Lui notre désarroi, nos inquiétudes et nos déceptions, écouter sa Parole qui nous éclaire et enflamme nos cœurs (…) et le reconnaître présent dans la fraction du Pain ».

Il est donc clair que la maladie est avant tout une occasion de rencontrer le Christ. « En effet, dans la maladie, écrit le Pape François, si d'une part nous ressentons toute notre fragilité de créatures - physique, psychologique et spirituelle - nous faisons d’autre part l’expérience de la proximité et de la compassion de Dieu qui, en Jésus, a partagé notre souffrance » et nous découvrons ainsi que nous pouvons nous ancrer sur un rocher inébranlable et faire l'expérience de la consolation qui vient de Dieu.

Mais c'est aussi une rencontre avec l'autre, avec ceux qui sont malades, avec ceux qui guérissent et qui soignent. Ici donc, les lieux où les gens souffrent - hôpitaux, maisons de retraite, familles - deviennent aussi des « lieux de partage, où l’on s’enrichit mutuellement. Combien de fois on apprend à espérer au chevet d’un malade ! Combien de fois on apprend à croire en se tenant près de ceux qui souffrent ! Combien de fois on découvre l’amour en se penchant sur ceux qui sont dans le besoin ! En d’autres termes, on se découvre être des “anges” de l’espérance, des messagers de Dieu les uns pour les autres, tous ensemble : malades, médecins, infirmières, membres de la famille, amis, prêtres, religieux et religieuses ».

Ce chemin ensemble, conclut le Pape François, « est un signe pour chacun, ”un hymne à la dignité humaine, un chant d'espérance” ». Un témoignage lumineux qui confirme l'exhortation de ce Jubilé :  (Bulle Spes non confundit, n. 11), « l'espérance ne déçoit pas ». 

27 janvier 2025